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Psychologie maison

28 mai 2013

LE SEXFRIEND CET AMI QUI VOUS VEUT (ET VOUS FAIT) DU BIEN

Vaste sujet de société actuel le sexfriend est-il devenu une mode ?

 

Alors pour la définition qu’est-ce qu’un sexfriend ?

 

Tout simplement un ami avec qui vous coucher.

 

Oh mon dieu c’est indécent  s’en vous hurlez certains !!!

 

Offusqué ?

Et pourtant n’est-il pas plus moral d’avoir un ami avec qui on assouvit ses envies d’adultes consentants plutôt que d’enchainer rencontres sexuelles sur rencontres sexuelles, avec les risques que cela comporte et surtout cette désagréable sensation au final de se faire bais** dans tous les sens du terme ?

 

Un sexfriend ce n’est pas qu’un partenaire de sexe, c’est aussi un ami. Vous pouvez très bien passer du temps ensemble sans qu’il n’y ait forcement une relation sexuelle.

C’est une relation particulière, elle allie la confiance, le bien être, une affinité, de la tendresse aussi, mais du partage, des bons moments, des fou-rires, tout ce que vous retrouvez dans l’amitié.

 

De par mon expérience, et bien sur ce que m’ont raconté des amis, il y a plusieurs  cas de sexfriend en fait :

+ L’ami qui peut à peu se transforme en sexfriend

+ L’histoire de sexe qui inclue un rapprochement et d’où une amitié peut naitre

+ L’ex avec qui on continue de coucher

 

Le sexfriend ne rentre pas chez vous dans l’unique but de vous sauter dessus, bien sûr qu’il en a envie et vous aussi, mais il vient aussi voir une personne qu’il apprécie, et qui fait partie de sa vie.

On peut aussi dormir avec son sexfriend collé à lui sans pour autant qu’il y ait des sentiments amoureux, c’est de la tendresse.

 

Cependant il est vrai que de prendre un sexfriend juste pour dire je fais comme tout le monde est dangereux, comme beaucoup de choix découlant de cette optique débile !!!

 

Méfiance donc,  on ne devient pas sexfriend comme cela,  on ne se réveille pas un matin en se disant tiens un tel est un très bon ami, je m’entends bien avec lui, il est plutôt mignon allez on se lance.

 

 

Point important ! Jamais !!! Jamais de sentiments !!!

 

Si l’un des sexfriends commencent à déclarer des sentiments amoureux il vaut mieux en parler et arrêter la relation, car celui qui aime risque de se retrouver dans une situation douloureuse,  et les deux dans une situation très inconfortable difficilement gérable.

 

Un autre point important !!!

 

Votre sexfriend n’est en aucun cas votre petit ami, il a le droit de vous dire non, de ne pas avoir envie, d’avoir des projets ou de vous donner l’exclusivité. On ne se présente pas à la famille,  on n’exige pas de rencontrer ses amis. Il faut savoir rester à sa place.

Si vous êtes vraiment un ami il vous présentera à l’occasion mais ça sera en tant qu’ami n’allez surtout pas croire que c’est une entrée douce dans sa vie, ou une subtile déclaration d’un « je veux plus que ça ».

Quand on a des amis on les présente à ses autres amis et famille mais ce n’est pas une obligation.

Et si le cas se présente on ne fait pas d’allusions, on ne se tient pas la main, je me répète mais il faut être clair pour éviter tous soucis.

 

Si la relation est bien établie de base, que tout est posé correctement, c’est une très belle relation à entretenir. Elle peut apporter beaucoup de bien, sans prise de tête, ni obligations.

 

On ne se voit quand on veut et juste pour le plaisir.

 

 

P.S. : Je n’ai pas fait l’effort ce coup-ci de féminiser le texte, mais vous l’aurez tous compris c’est valable pour les hommes comme pour les femmes ! :-p

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12 novembre 2012

LA MÉMOIRE SÉLECTIVE

Pourquoi les amis qui se mettent en couple et deviennent heureux oublient leurs amis, en particulier ceux qui sont célibataires ?

 

Quand un/une de nos amis se met en couple, on se réjouit de ce bonheur naissant. On se ravit de voir cette joie de vivre, et cette constellation qui brille dans leur yeux.

 

Soyons réalistes et compréhensifs.

 

Nous pauvres âmes en peine ; célibataires endurcis, parfois en déprime passagère causée par une solitude fugacement mal vécue ; comprenons aisément le désir d'être et de passer du temps à deux.

 

D'ailleurs s'il n'en tenait qu'à nous, on ferait de même.

 

Nous ne nous formalisons pas suite au refus de l'ami/e fraîchement casé/e à une proposition de sortie (cinéma, resto, café, soirée ou autre).

Non, cela nous en sommes conscient, passer du temps en couple est une notion parfaitement intégrée à notre carte mémoire.

 

Ce qui m’énerve ce sont les « amis » qui aussitôt en couple applique la stratégie de l'oubli. On oublie qu'avant on avait des amis, et dans le pire des cas on continue à voir ses amis, mais seulement ceux qui sont en couple.

 

Au lieu de l'expression : « Dehors les romanos !!! »

 

On se retrouve avec : « Dehors les CELIBATAIRES !!! »

 

Et là vos « amis » ont toujours une bonne réponse à vous donner quand vous les mettez devant cette triste évidence, et que vous leur demander : «  Bah alors tu m'évites ? », vous avez au choix :

 

L'AMI CONDESCENDANT

 «  Non mais ça n'a aucun rapport avec toi ! Tu comprends comme avec mon/ma chéri/e on fait beaucoup de soirée couple, et on ne t'a pas invité pour éviter que tu ne t'ennuies et que tu ne tiennes la chandelle !!! »

 

L'AMI EMPATHIQUE

 « Non mais je sais ce que c'est d'être célibataire, je l'étais avant ! (Non sans blague !) Alors je ne t'invite pas pour ne pas t'imposer la vue d'un couple, car tu es seul/e, et je sais à quel point c'est chiant !!! »

 

L'AMI DONT LE/LA CHERI/E EST HYPOCONDRIAQUE

 « Non mais tu comprends, mon/ma chéri/e a peur que si je continue à sortir avec toi comme tu es célibataire, j'ai envie de me comporter comme un célibataire ! (Nouveauté : Le célibat la nouvelle maladie hautement contagieuse !!!) »

 

L 'AMI CHEZ QUI LA CONFIANCE REGNE

 « Non mais je sais que quand tu es célibataire, tu es du genre à draguer, et j'ai un peu peur que tu me le/la piques !!! »

 

L'AMI DONT LE/LA CHERI/E EST MEFIANTE (s'applique surtout quand votre ami est du sexe opposé)

 « Non mais tu comprends, il/elle a peur que tu cherches à sortir ou coucher avec moi. Pour lui/elle l'amitié entre homme et femme n'existe pas, et comme je veux pas le/la perdre... ( tu préfères perdre un ami !!!) »

 

Bref elles sont légion les excuses foireuses des amoureux transits pour nous évincer de leur nouvelle vie.

 

Et pour avoir été dans le magnifique état de grâce de la vie à deux, je ne comprends pas que l'on ne puisse pas concilier être en couple et continuer à côtoyer ses amis !!! 

18 septembre 2012

LA PHRASE DEBILE : "OUI MAIS TOI TU AS TON FILS !"

Maintes fois entendue, cette phrase a le don de m'énerver au plus haut point.

Mères ou pères célibataires, peut-être avez-vous déjà entendu cette phrase débile, qui veut que lorsque l'on a des enfants on ne peut souffrir de solitude.

Restons sérieux deux minutes, je ne me vois pas rétorquer à quelqu'un qui me confierais mal vivre son célibat : « Oui mais toi tu as un chat ! »

Il est vrai qu'avoir des enfants vous occupe, mais arrêtons de faire l'amalgame entre un conjoint et un enfant.

Avec des enfants tout ce que vous avez en moins comparé à des célibataires c'est du temps pour vous ! :p

En aucun cas un enfant ne compense l'absence d'un conjoint, et l'amour qu'il vous porte ne sera jamais du même niveau que celui d'un homme.

 

Il est vrai que les célibataires n'ayant pas d'enfants peuvent sentir un manque, la plupart du temps c'est qu'ils en veulent, et qu'ils n'ont pas encore eu la chance d'en avoir. Sur ce point je peux les comprendre, mais ceux-la ne vous sortent jamais la phrase « mais toi tu as des enfants » dans ce sens là, c'est plutôt tu as de la chance.

 

Cependant, ils restent une catégorie de personnes qui se demandent de quoi peut-on bien se plaindre quand on est mère ou père de famille. Alors je répondrais que je suis une maman, mais aussi une femme et une amante, et que bizarrement contrairement à ce qu'ils peuvent croire, avoir un enfant ne conditionne qu'un de ces cas de figure.

Bien sur, le soir quand vous rentrez vous n'êtes pas seuls, mais il n'y a pas de discussions d'adulte, de partage, de papouilles, de relations d'adultes consentants !:p

 

Alors, il serait temps de stopper le stéréotype de « Soit mère ou père et tais toi ! »

 

Oui on a le droit de dire que l'on se sent seul, que de ne partager sa vie avec personne nous fait cruellement défaut. On a la droit d'avoir des coups de blues le soir, de se sentir incomplet, de rêver et d’espérer trouver la personne qui partagera notre vie.

 

Alors battons nous parents célibataires !!! Osons dire :

 

« OUIIIIIIIIIIIIIIIIII je suis seul/e et ça m’énerve !!! »

 

«  OUIIIIIIIIIIIIIIIIII j'ai des enfants, mais ça ne veut pas dire que je suis rentré dans les ordres et que je vais fermer ma porte à une possible histoire d'amour !!!! »

 

Bref, à bons entendeurs salut !!!:p

16 septembre 2012

CELUI QUI QUITTE EST-IL CELUI QUI SOUFFRE LE MOINS ?

Me trouvant souvent dans la position de celle qui est quittée, il est vrai que l'on souffre, on ne comprend pas pourquoi, on est au 36eme dessous, dépression, dévalorisation, et perte de goûts, d'envies, et d'espoir sont au rendez-vous.

On a tous connu cet état de fait où le monde s'écroule autour de nous. La plupart du temps on peut compter sur le soutien de la famille, des collègues de boulot, et des amis. La personne quittée attire la sympathie et la compassion, tandis que l'être abjecte qui quitte se retrouve diaboliser et devient la personne à tuer. Et bien sur, dans notre esprit l'autre ne souffre pas, il (ou elle) doit faire la fête, se sentir soulagé, et vivre ça le mieux du monde.

 Or cas où vous quittez votre conjoint car il (ou elle) était infidèle, violent, ou avait une pathologie difficile à supporter (alcoolisme, toxicomanie, et autres), et l'on vous comprend. Il arrive que l'on quitte son conjoint car l'amour a disparu, ou vous vous rendez compte que vos chemins de vie divergent et vous ne serez jamais heureux.

 

 Je me suis placée du mauvais côté de la barrière, et oui je suis passée du côté obscur de la force, je suis devenue l'être abjecte : celle qui a quitté !

 

 

J'ai préféré arrêter une relation car je me suis rendue compte que nos attentes dans la vie n'étaient pas du tout les mêmes, et qu'au final l'un comme l'autre aurait du faire de grands sacrifices qui auraient été empoisonnant à la longue.

 

Peut-on réellement miser le fait d'être heureux sur un sentiment de « j'abandonne mes rêves, mais ça passera avec le temps », juste parce qu'on s'aime ?

 

La réponse est non !

 

J'ai une phrase qui fait parfois hurler les personnes amoureuses qui me l'entendent dire :

 

Parfois l'amour ça ne suffit pas !

 

On ne peut pas sacrifier ce qu'on a de plus cher en tentant le quitte ou double. A coup sur l'un des deux se réveillera avec des regrets pleins le cœur et la bouche, et l'être aimé deviendra l'objet de le non-réalisation de ces plus importants projets, et désirs. Et au final ce couple si merveilleux, qui aura fait de si belles concessions se brisera mais avec des années de retard, et la sensation d'avoir peut-être gâché sa vie.

 

Cette décision n'a pas été facile à prendre et s'est révélée plus que douloureuse. Tout d'abord parce que je fais toujours mon possible pour que les gens que j'aime ne souffre pas, d'autant plus par ma faute. Mais il y a des souffrances que même avec la meilleure volonté du monde vous ne pouvez éviter à l'autre. La séparation est une des pires. L'annonce est le début des souffrances infligées, car le pire reste à venir, la gestion de la douleur. La première douleur qui est très difficile à supporter c'est celle que vous avez créé. Ayant déjà été quitté, vous savez dans quel état se trouve votre ex, et que vous en êtes responsable, et cela vous fait éprouver remords et culpabilité.

 

Dans le même temps et contrairement aux croyances de beaucoup, vous souffrez aussi. Pour vous aussi c'est une histoire qui se termine, et c'est un nouveau départ qu'il faut prendre. Non vous n'avez aucune envie de faire la fête, ni de sabrer le champagne. Vos larmes coulent aussi, la dépression, la dévalorisation, la perte de goûts, d'envies, et d'espoir viennent aussi frapper à votre porte, et vous les laisserez entrer comme celui qui est quitté.

 

On pense que l'être qui quitte est forcément heureux de cette décision puisque c'est lui qui l'a prise. Et on peut se retrouver dans la cas où vos amis, collègues, et famille ne vous soutiennent pas dans cette épreuve. Vous êtes du coup seul à gérer une séparation décidée certes, mais à la fois subie.

 

J'ai eu de la chance dans mon malheur, mon entourage tout à fait au courant de ma relation avec cet homme, ont parfaitement compris ma décision et ont été d'un grand soutien dans cette épreuve très difficile.

 

Alors aujourd'hui ayant été à la fois victime et bourreau la réponse à la question :

 

CELUI QUI QUITTE EST-IL CELUI QUI SOUFFRE LE MOINS ?

 

Me paraît beaucoup moins évidente ! Maintenant chacun est libre d'y répondre comme il veut, mais une fois de plus les stéréotypes prennent le dessus puisque autour de moi après un petit sondage la réponse a été souvent : OUI

 

Cependant les histoires de couples sont difficiles à cerner, et une fois la porte fermée que connaissons nous vraiment de leur histoire, alors ne nous hâtons pas de juger trop durement et de diaboliser les personnes qui quittent.

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Psychologie maison
  • Je ne suis pas psy, je n'ai ni la science infuse, ni aucune prétention. Je veux juste partager mes réflexions tout simplement, ou comment entamer une thérapie gratuitement de chez soi en parlant à des gens que ça interesse vraiment sans se ruiner !!! :p
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